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A travers nos inventaires, nous rencontrons régulièrement des objets ayant souffert, les conditions de conservation des églises et sacristie étant loin d'être aussi idéales que celles d'un musée. Voici quelques exemples des problèmes rencontrés.

Les rongeurs

Omniprésents dans les sacristies, jusque dans le mobilier, ils s’attaquent principalement aux textiles :

Certains succombant à leur crime ...

Ils s'attaquent aussi bien sur au papier :

Les solutions efficaces et peu honéreuses des pièges et poisons sont simples à mettre en place.

L'humidité

Les textiles présentent souvent des traces de moisissures.

Une des solutions à ce type de problème est la création d'aérations : basse et haute dans la sacristie elle-même, puis de petites grilles dans les bases des meubles pour ventiler.

Les champignons

Certains livres, dans un environnement chaud et humide (grenier de sacristie ou de mairie), se voient attaqués par les champignons.

Une bonne aération et une régulation de la température s'avèrent efficaces contre ces problèmes. Ainsi que la vérification régulière des objets : les champignons se propagent et peuvent contaminer des objets sains.

Les insectes xylophages

Cela commence par quelques trous d’envols …

Et peut se terminer par des dommages très importants et une perte d'information sur l'objet …

Le traitement contre les insectes est à faire régulièrement sur le mobilier.

Pour les œuvres d’art, la dégradation peut être stoppée par des professionnels (contacter le Service Patrimoine du Conseil général du Calvados – 02.31.57.18.00).

L’usure du temps

Certains objets, par leur fonction, sont plus usés que d’autres.

Des restaurations sont possibles, mais des meilleures conditions de conservation sont primordiales : à plat, dans un meuble, à l’abri de la lumière, de l’humidité, des rongeurs.